Mes 4 livres coups de cœur en 2020

Le moins que l’on puisse dire, c’est que cette année a été riche en émotions ! Entre incertitude, peur, déception, nous sommes passés par tous les états au cours de ces douze derniers mois. Pour ma part, le premier confinement a eu un très bon impact sur ma vie. Grâce à lui, j’ai pu renouer avec la lecture, activité que j’avais beaucoup mise de côté au cours de ces dernières années.

Aujourd’hui, la veille du réveillon du Nouvel An, je vous propose de revenir sur quatre livres qui ont marqué mon année et qui m’ont vraiment redonner le goût à la lecture. Mes plus gros coups de cœur, que j’ai été ravie de partager avec vous au fil des saisons et qui, je l’espère, sauront vous toucher comme ils ont réussi à le faire avec moi.

Printemps : Extincta

Au printemps, à la sortie du confinement, je me suis laissée tentée par cette couverture absolument magnifique… et je ne le regrette vraiment pas. C’est véritablement LE livre qui a réveillé ma passion pour la lecture cette année. Je suis littéralement tombée amoureuse de l’intrigue, des personnages de l’univers et de la plume de l’auteur. Cette histoire dépeint toute l’horreur du réchauffement climatique, l’extinction de toutes les espèces animales jusqu’à la dernière, la nôtre. Extincta est une terrible ode à la nature et à l’espoir. C’est le portrait déchirant d’un avenir lugubre qui n’a jamais été plus proche de nous qu’à l’heure actuelle. Un récit dystopique palpitant jusqu’à la dernière page à lire de toute urgence !

Résumé : Sur les Dernières Terres, ultime refuge de l’espèce Homo Sapiens, c’est une société glaciale qui s’est érigée, à l’exact opposé des chaleurs extrêmes qui y règnent depuis que le réchauffement climatique a poussé la planète entière au désastre. Au milieu de ce monde décharné et déshumanisé, où l’esclavage trouve sa justification mystique dans la renaissance d’une Dame Nature défigurée, nous suivons Astréa et Océrian, deux êtres que tout oppose, mais dont l’extraordinaire propension à espérer va guider les pas et le cœur dans une seule et même direction.

Été : La Neuvième Maison

À la fin de l’été, j’ai plongé au cœur des sociétés secrètes de Yale et j’aurais voulu ne jamais les quitter ! La Neuvième Maison a tout d’une grande réussite, selon moi. L’atmosphère angoissante est parfaitement maîtrisée, les personnages sont très bien présentés et ont des personnalités bien à eux. L’intrigue est très bien menée de bout en bout et lorsque l’on tourne la dernière page, on reste suspendu hors du temps, attendant désespérément la suite. Cette année, Leigh Bardugo signe un superbe roman fantastique adulte qui vaut vraiment le détour. Cependant, attention aux âmes sensibles ! Certains passages de ce roman sont quelquefois assez durs à imaginer….

Résumé : Chaque jeudi et dimanche soir, à Yale, les sociétés secrètes de l’université se réunissent et se livrent à des rituels de magie macabres et sanglants au sein de leur tombeau respectif. Les Huit Maisons du Voile assurent ainsi la réussite à ses anciens membres réputés, qui comptent souvent parmi les plus hautes autorités des différentes branches de ce monde.Depuis de nombreuses années, la Neuvième Maison, aussi appelée le Léthé, est chargée de veiller à ce que ces pratiques magiques soient réalisées dans le respect des règles établies et que rien de ce qu’il se passe ces nuits-là ne soit divulgué au monde extérieur.Mais tout bascule un soir de rituel, où un meurtre inexpliqué est commis en plein cœur du campus. Face à ce drame qui s’ajoute à la mystérieuse disparition de son mentor, Alex Stern, alors membre du Léthé, se lance donc dans une enquête des plus complexes et des plus périlleuses, où la magie se révélera à elle sous la plus sombre de ses formes…

Automne : Shadowscents

Au cœur de l’automne, je suis partie à Aramstesh, Royaume des senteurs et des poisons dévastateurs. En compagnie de Ash et Rakel, j’ai arpenté ces contrées imaginaires à la recherche d’un antidote dont j’ai presque pu sentir les effluves à travers les pages. J’ai adoré ma lecture et, malgré quelques débuts emplis de doutes, j’ai eu beaucoup de mal à lâcher le livre une fois plongée dans cette course contre la montre effrénée. La plume de l’auteure est si poétique, si légère que les mots nous emportent sans que l’on s’en rende compte. Amateur de parfums et d’univers fantasy, je vous enjoins à livre ce roman au plus vite !

Résumé : Rakel est une jeune fille au nez extraordinaire qui aspire à devenir parfumeuse, l’un des plus nobles statuts dans l’empire d’Aramtesh, où les senteurs sont sacrées. Cette ambition n’est pas sans but. Elle espère ainsi pouvoir acheter les remèdes qui aideront son père, gravement malade. Mais tout bascule le jour où elle se retrouve accusée à tort de l’empoisonnement du Prince héritier de l’empire : Nisaï.Elle décide alors de partir en quête d’un antidote au mal dont souffre le futur empereur, en compagnie du Bouclier du Prince, prénommé Ash. Ce dernier ayant juré sur sa vie de protéger Nisaï se voit contraint de s’allier à Rakel dans cette aventure où chaque seconde qui s’égrène rapproche un peu plus le Prince d’un sort funeste…

Hiver : La Cour des Ténèbres

À l’approche de l’hiver, j’ai retrouvé l’univers de Victor Dixen pour cette fois découvrir un Château de Versailles plongé dans le Royaume des Ténèbres. Cette incursion dans la thématique des vampires est une franche réussite, bien loin des clichés du genre (coucou, Twilight), et terriblement addictive. Des quatre livres mentionnés ici, c’est celui que j’ai eu le plus de mal à lâcher. J’ai savouré chacune de ces lignes, adoré appréhender ces personnages hauts en couleur. Ce livre est un petit bijou, un conte horrifique poétique, baroque et macabre aux doux accents de Tim Burton. En bref, tout ce que j’aime.

Résumé : Il y a trois siècles, et après s’être transmuté en vampyre, le Roy Soleil est devenu le Roy des Ténèbres. Depuis lors, il règne sur la Magna Vampyria, une vaste coalition de royaumes désormais sous son joug cruel et inéluctable.Quelque part en Auvergne, Jeanne se voit arrachée à sa famille de roturiers au cours d’une nuit funeste. Usant d’un stratagème plus ou moins élaboré pour sauver sa peau, elle se voit contrainte d’intégrer la Grande Écurie, une école de prestige réservée aux nobles mortels, désireux d’acquérir tous les codes pour entrer à la Cour de Ténèbres, à Versailles. Mais entre amis et ennemis, Jeanne aura beaucoup de difficultés à préserver son secret et à mener à terme sa vengeance qu’elle s’est promis d’assouvir…

L’année 2020 se termine donc sur ces quatre grands vainqueurs de mon cœur. J’ai hâte de voir ce que 2021 va me réserver comme nouvelle surprise pour ensuite les partager avec vous comme au cours de ces quelques derniers mois. Qui sait, peut-être que je croiserai la route de nouvelles petites pépites qui viendront enrichir cette petite liste ! D’ici là, je vous souhaite à tous une très belle fin d’année et un bon réveillon de la Saint-Sylvestre !