La place de la magie est dans notre ombre, derrière nous.
L’année dernière, je découvrais avec plaisir l’univers de P. M. Freestone à travers le premier tome de Shadowscent. Malgré un début un peu lent, ce fut pour moi un vrai coup de cœur et il me tardait de connaître la suite des aventures de nos héros. Après la lecture du second tome, j’en sors un peu moins enchantée que la première fois et je vous explique tout de suite pourquoi.
Après l’empoisonnement de Nisaï, le Prince héritier de l’Empire, Rakel et lui s’échappent vers les montagnes. Persuadée d’avoir perdu Ash à jamais, Rakel se concentre désormais sur la fabrication d’un remède pour guérir son père de la Pourriture. Mais c’était sans compter sur les fantômes de son passé, revenus la hanter de plus belle. De son côté Ashradinoran, le Bouclier du Prince, tente de survivre tant bien que mal dans les geôles du palais, subissant maintes tortures de la part de Zostar, le médecin de la cour. Ce dernier souhaite percer le secret du pouvoir maléfique qui court dans les veines d’Ash. Une course contre la montre et contre les Dieux s’engage alors, laissant à nos héros le difficile devoir de se battre pour sauver Aramstesh d’une guerre civile imminente.
Pour commencer, retrouver Aramtesh et tous ces héros a été aussi plaisant que compliqué. J’aurais peut-être dû relire le premier tome avant de me lancer à corps perdu dans celui-ci. Il m’a été quelque peu difficile de replacer chaque personnage, chaque lieu. Il faut dire que le monde de P. M. Freestone est d’une richesse incroyable. Chaque petit détail mérite son attention.
Concernant l’intrigue, je dois être honnête. Je pense que j’attendais beaucoup trop de ce second tome. J’étais confuse pendant la première partie du récit, le temps de me replonger dans l’histoire. Il faut dire que certains personnages réapparaissent de manière plutôt inattendue ! Au cours de la deuxième partie de l’histoire, je me suis un peu perdue dans les allers-retours des personnages. J’ai eu du mal à comprendre certains enjeux. Enfin… J’ai été complètement happée par la fin de ce récit. Je n’ai littéralement pas pu lâcher le livre jusqu’à la dernière page, même si la résolution a été un peu trop rapide à mon goût.
En parlant de ça, comme j’aurais voulu que les quelques derniers chapitres durent plus longtemps ! Le nœud de l’histoire, la résolution… J’aurai adoré que l’auteure prenne le temps de lever le voile sur tous les mystères, de terminer en beauté cette histoire superbe…
Qu’à cela ne tienne ! J’ai été plus que ravie de retrouver la plume de l’auteure, ses descriptions olfactives et visuelles sont toujours une pure merveille. Cette duologie, vue dans son ensemble, est une vraie petite pépite. Je pense que je relirai ces deux tomes à la suite dans un avenir proche, pour être sûre de rester dans l’atmosphère et bien en saisir toutes les subtilités. C’est un conseil que je me permets de vous donner également. Si vous choisissez de lire ce deuxième tome, veillez à bien relire le premier juste avant.
Pour résumé, j’ai vraiment adoré suivre les aventures de Rakel et Ashradinoran à travers tout l’empire d’Aramtesh. Malgré les petites difficultés que j’ai rencontrées au cours de ce deuxième tome, cela n’enlève en rien la qualité de cette duologie. Cette histoire a été particulièrement bien travaillée, dans le détail et je n’ose même pas imaginer la montagne de travail qu’elle a pu représenter. Chapeau à l’auteure et rien que pour cela, je vous la recommande vivement !
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