Ils n’étaient que des enfants et pourtant, ils étaient prêts à tout sacrifier dans cette lutte désespérée pour la liberté.
Il y a quelques semaines, je vous parlais des deux premiers tomes de cette trilogie de fantasy dystopique. Je viens de terminer le dernier volet de cette saga et c’est avec le cœur lourd que je me suis résignée à dire au revoir à cet univers et à ces personnages que j’aime tant.
Une fois n’est pas coutume, je ne résumerai pas ce troisième tome. La raison est toute simple, je risque de vous spolier des éléments essentiels du deuxième tome. Et nous ne voulons pas cela, pas vrai ? 😉
Vous le savez, les deux premiers volets des Brumes de Cendrelune ont été pour moi un véritable coup de cœur. L’univers façonné par l’auteur est incroyablement bien détaillé et c’est un réel plaisir pour le lecteur de s’y plonger encore et encore. J’ai apprécié ce dernier tome tout autant, même si je lui ai trouvé quelques très légers points d’ombres que je vais vous énoncer tout de suite.
En réalité, lorsque les deux premiers livres de la saga prenaient le temps de décrire l’histoire et l’évolution des personnages, j’ai presque la sensation que cette aventure a été terminée en toute hâte. J’aurais adoré que le suspense traine un peu plus, que les révélations soient encore plus époustouflantes (bien qu’elles le soient déjà) et que le final ne soit pas aussi vite clôturé. J’ai noté également d’autres passages du livre que j’aurais adoré voir un peu plus détaillé, mais malheureusement cela n’a pas été le cas.
C’est véritablement le seul souci que j’ai relevé dans ce livre. Pour le reste, c’est une incroyable réussite et c’est la raison pour laquelle je peux vous annoncer que cette trilogie est un carton plein pour moi. Le scénario est époustouflant, si complexe que je ne peux que tirer mon chapeau à l’auteure pour avoir réussi à le mener à son terme, sans fausses notes.
Les personnages sont extrêmement attachants — d’ailleurs je vous confirme que Héphaïstos est bel et bien mon personnage préféré dans toute cette histoire — et leur évolution est tout à fait remarquable.
L’univers est riche, sans pour autant que l’on nous abonde de descriptions inutiles, c’est extrêmement agréable.
La plume de Georgia Caldera ne perd pas en qualité au fil de la saga. C’est toujours aussi fluide, toujours aussi agréable à dévorer. Les chapitres s’enchaînent sans que l’on s’en aperçoive, et l’effet page turner du roman est d’autant plus travaillé dans ce dernier tome que dans les précédents.
La saga des Brumes de Cendrelune mérite beaucoup plus d’attention et de reconnaissance que ce dont elle dispose aujourd’hui. C’est une trilogie haletante, parfaitement menée, d’une qualité et d’une originalité indiscutable et dont la fin vous laissera pantois. Si vous êtes adepte du genre, je ne peux que vous enjoindre à découvrir ce monde surprenant et si complexe qu’il relèverait presque du génie. Encore bravo à l’auteure, dont je ne manquerai pas de suivre les prochaines sorties !
Aucun commentaire