Le respect construisait les empires. La confiance les rendait inébranlables. L’amour pouvait les rendre éternels.
Hier, j’ai terminé le premier tome de la saga Hadès et Perséphone de Scarlett St Clair, aux éditions Hugo New Romance. Etant une fervente amatrice de la mythologie grecque et, plus particulièrement, du mythe d’Hadès et Perséphone, j’avais vraiment hâte de me plonger dans cette intrigue qui promettait d’être aussi brûlante que le feu des Enfers. Sur ce point, j’avoue ne pas avoir été déçue !
Tout d’abord, voici un bref rappel du mythe grec sur lequel repose cette histoire. Perséphone est la Déesse du Printemps, la fille de Déméter, Déesse des Moissons. La légende raconte que Hadès, le Dieu des Morts et le Roi des Enfers, est tombé amoureux de Perséphone et l’a enlevée pour la séquestrer aux Enfers et faire d’elle sa Reine. Petite anecdote… Pour revoir sa fille, Déméter a établi un pacte avec Hadès : Perséphone passera 6 mois de l’année dans le royaume des vivants auprès de sa mère (c’est la période du printemps et de l’été) et 6 mois aux Enfers aux côtés d’Hadès (en automne et en hiver).
A travers cette saga, Scarlett St. Clair nous propose une version modernisée et partiellement revisitée de ce mythe. Perséphone est une jeune femme en quête d’indépendance, qui souhaite s’émanciper et sortir du joug de sa mère sans réellement y parvenir. Hadès est l’archétype du bad boy ténébreux (difficile de faire autrement pour décrire le Roi des Enfers…), avec une dimension émotionnelle particulièrement bien travaillée et intéressante à découvrir.
Entre poker, séduction, ténèbres et passion, ce roman nous transporte et devient très rapidement addictif. Les pages s’enchaînent très vite, les descriptions sont sublimes et les personnages très bien travaillés. L’auteure nous fait ici toute la démonstration de son talent.
La seule chose qui m’a un peu déçue et lassée vers le milieu de ce roman est que la relation entre Hadès et Perséphone décrite dans ces lignes reste avant tout physique. Je dois avouer que j’ai été un peu lassée par les descriptions de leurs ébats qui, bien que très précises et particulièrement érotiques, étaient assez redondantes à mon sens. J’aurais préféré que l’auteure approfondisse certains aspects de leur relation et lui donne un peu plus de relief en parallèle de ces scènes qui restent de grande qualité.
Je pense que je continuerai à lire cette saga, car j’imagine que l’auteure peut encore apporter les détails que j’aimerais connaître dans la suite de la saga. Pour l’heure, si vous êtes férus de mythologie grecque, que vous aimez les histoires de passion torride entre une jeune femme et un (vrai) Dieu grec, ainsi que les descriptions érotiques, cette histoire est définitivement faite pour vous !
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