Chroniques littéraires

Robin des Graffs – Muriel Zürcher

"Robin des Graffs" de Muriel Zürcher, aux éditions Gallimard Jeunesse.

Moi j’ai peur de mourir avant d’avoir fini de vivre.

Dans le cadre de mon partenariat avec Gallimard Jeunesse, j’ai eu la chance de découvrir ce petit roman de Muriel Zürcher. Je l’ai lu en lecture commune avec @amelinebooks et @frednard et bien que notre organisation a été des plus chaotiques, j’ai pu terminer ce livre non sans une certaine émotion. 

Sam est un jeune graffeur qui dessine des couples d’animaux sur les murs de Paris pendant la nuit. Discret comme une ombre, personne n’a jamais réussi à le démasquer, pas même la police. Son œuvre est presque achevée lorsqu’il croise la route de Lilibelle, qui risque bien de changer son monde à jamais…

J’ai choisi ce roman en premier lieu, car je suis une grande amatrice des œuvres de street art. Lorsque j’ai commencé ma lecture, j’ai trouvé le scénario et les personnages particulièrement mignons. Les dialogues avec Lilibelle proposés par l’auteure sont eux aussi empreints de cette douceur et cette innocence propre à l’enfance. C’est comme un petit bonbon que l’on prend le temps d’apprécier à mesure que l’on tourne les pages. 

Vers le milieu du roman, je me suis demandé où Muriel Zürcher voulait nous emmener. Je ne comprenais pas vraiment le but de cette histoire, même si l’intrigue comportait certains éléments de suspens qui ont réussi à me tenir en haleine. La fin de cette histoire m’a plu, mais m’a laissée un peu sur ma faim. Je m’attendais peut-être à quelque chose de plus fort, de plus moralisateur, mais ce n’est que mon point de vue. 

Le gros point fort de ce roman est indubitablement les émotions qu’il dégage. J’ai un gros coup de cœur pour le personnage de Lilibelle, cette enfant que l’on a terriblement envie de serrer dans ses bras tout au long du roman tellement elle est attachante. Sam a lui aussi son petit charme d’artiste torturé par son passé, j’ai apprécié son évolution. Les personnages secondaires sont bien travaillés, et chacun a son utilité dans l’intrigue. Dans ce sens-là, le scénario est parfaitement maîtrisé.

La plume de Muriel Zürcher est légère, pleine de poésie et d’optimisme. Elle m’a beaucoup plu. Ce roman se lit assez vite (si tant est que l’on ait un peu de temps devant soi, ce qui n’a pas vraiment été mon cas la semaine passée…). 

En résumé, Robin des Graffs est un petit shot d’espoir, de vie et de douceur. Parfait pour les lecteurs à la recherche d’un roman feel good qui se lit rapidement, je vous recommande de le glisser dans votre valise pour le dévorer sur la plage pendant vos vacances d’été !

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