Seuls les tendres sont vraiment forts.
James Dean
Comme il me tardait de terminer cette saga ! Moi qui avais adoré les trois premiers tomes, je n’avais qu’une hâte, replonger dans cet univers unique et si bien travaillé, entre le monde réel et le monde virtuel. Je ressors de ma lecture à la fois triste de quitter ces personnages, ravie d’avoir passé un très bon moment de lecture et tout de même intriguée par certains choix de l’auteur.
Comme pour chaque saga, je ne proposerai pas de résumé pour éviter de révéler certains éléments de l’intrigue. Je vous recommande également de consulter mon avis sur le tome 1 et sur les tomes 2 et 3 de Phobos avant de lire la suite de cette chronique.
Ce quatrième tome nous offre une nouvelle perspective de l’histoire. L’auteur prend ici le parti de diviser son roman d’une manière particulièrement originale, ce qui permet de dynamiser la lecture et de suivre les aventures des différents personnages avec un intérêt d’autant plus prononcé.
Je dois avouer que je ne m’attendais pas à un tel scénario pour ce quatrième tome. Ayant été habituée à beaucoup d’action dans les précédents tomes, il m’a manqué un tout petit peu d’adrénaline en lisant ces pages. Même si l’ensemble des scènes ont leur importance dans le déroulement du scénario global, je n’ai pas pu m’empêcher de penser que certaines d’entre elles étaient peut-être un peu trop calmes à mon goût.
En revanche, l’auteur a su manier le suspense de son intrigue avec brio, notamment grâce à la construction de son roman. Avant chaque nouvelle partie, quelques pages permettent de nous tenir en haleine avec une efficacité telle que l’on ne peut s’empêcher de dévorer ce roman le plus rapidement possible pour en comprendre la finalité. C’est d’ailleurs ce qui m’a le plus plu dans cet ouvrage ; l’attente insoutenable pour découvrir enfin ce dénouement qui, bien qu’un peu étrange, m’a tout de même séduite.
En termes d’écriture, il va sans dire que je ne suis jamais déçue par la plume de Victor Dixen. J’ai notamment eu un énorme coup de cœur pour un certain ballet que j’ai trouvé merveilleusement bien décrit. L’ensemble de ce roman se lit très vite, malgré les 800 pages en format de poche. Là-dessus, aucun souci à vous faire !
Je pense que Phobos est une saga de science-fiction qui mérite amplement sa place dans vos bibliothèques. Pour ma part, si l’on oublie les quelques longueurs de ce dernier tome, l’ensemble de ces quatre ouvrages m’a beaucoup plu. Ainsi, si vous êtes à la recherche d’une saga de science fiction originale et très bien écrite… Prenez votre billet pour Mars et laissez vous porter par l’univers de Phobos !
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